contact : justine@melantropy.org 06 12 52 64 82 |
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«Vous avez envie d'être maître de vous-même, ne plus être entravé de névroses et de comportements qui vous échappent ? Vous voulez cesser de refaire les mêmes erreurs, sortir des schémas répétitifs qui vous empêchent de vous épanouir ? Oniric est un film expérimental qui met en relation les nouvelles technologies et la psyché humaine. De plus en plus proches de notre intimité, les technologies modifient notre rapport au monde extérieur. Permettront-elles un jour de pénétrer et modifier l'inconscient, et ainsi soulager les conflits intérieurs, les problèmes et blessures psychiques ? Par exemple accélérer le processus d'une psychanalyse, en pénétrant notre esprit humain ? Les rêves sont une réalité virtuelle naturelle produite par notre inconscient. Imaginons qu'un logiciel soit capable de les analyser puis d'en générer d'autres qu'il nous retransmettrait pendant notre sommeil, afin de nous «guérir». Aujourd'hui, on soigne les phobies, l'anxiété et les addictions à l'aide de thérapies par réalité virtuelle (TRV), comme C2Care. Dans une vision poétique, le film évoque cette hypothèse. A la croisée des genres, Oniric a cela de novateur qu'il réunit des expériences sensorielles. Ce film évoque les sensations de l'immersion VR, avec un contenu dramatique émotionnel et aussi un aspect scientifique: il anticipe le futur de la psychanalyse. C'est une confrontation entre une intelligence artificielle et une conscience humaine. |
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Quasiment sans parole, ce film entraînera le spectateur vers un univers fort où les aspects artistiques visuels et sonores seront créés avec des technologies en plein essor : scan 3D, photogrammétrie et effets graphiques dérivés du glitch et de l'altération d'images. Oniric se situe entre l'art numérique et le film court. Son ambition est d'associer sensibilité et technologies, d'étonner et d'interroger le futur des rapports entre l'esprit humain et le progrès numérique. Gengiskhan Production qui m'accompagne vient de produire un film en réalité virtuelle et m'aide à approfondir ces problématiques. Par ailleurs une galerie d'art est déjà interessée pour diffuser le film. Le contexte est idéal pour réaliser une œuvre pleinement originale et épanouie dans ses explorations.
Le film pourra être présenté de deux manières : - Une version installation, où le cabinet de psychanalyste sera recréé. Dans un espace restreint et tamisé, le même divan que dans le film accueillera le spectateur qui peut s'y installer pour regarder Oniric diffusé sur un écran en hauteur face à lui, et équipé d'un casque. - Une version film, destiné aux salles de cinéma & festivals internationaux. Format du film : 4K 16/9, couleur, Dolby 5.1
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INTENTIONS
Les Personnages La femme sera incarnée par Corinna Torregiani, danseuse et actrice, qui étudie la danse-thérapie. Son travail sur le psycho-corporel rejoint les avancées des thérapies par réalité virtuelle, et ce projet l'intéresse d'autant plus qu'il coincide avec son domaine de recherche. Quand au personnage de l'homme, jeune comme les technologies qu'il manipule, il exprimera une douceur rassurante, mais sera démuni par son inexpérience.
L'image et les effets visuels Le tournage s'effectuera en décor naturel dans la forêt, et en studio pour le cabinet de psychanalyse et l'intérieur du programme. Les plans du cabinet de psychanalyse virtuelle seront fixes et filmés à hauteur d'homme. Les séquences de la forêt seront, elles, tournées avec un drone afin d'être mobiles et fluides, et renforcer la sensation de réalité virtuelle. Le contraste entre les deux univers doit être fort. Le travail avec les logiciels d'animation et les associations d'effets sont une autre forme d'écriture. Mon expérience de matte-painter et de créatrice d'effets spéciaux me permet d'en apprécier l'aléatoire et la souplesse d'utilisation. Cette recherche visuelle faite de tâtonnements, recoupement d'idées et d'accidents a une importance créative primordiale. La rémanence temporelle et le défaut d'encodage de pixels (datamosh) étaient à la base des effets de mes films précédents. Je souhaite les utiliser ensemble dans Oniric, avec de nouveaux modes d'altération de l'image utilisant aussi la profondeur. Ces effets auront pour objet de rendre cette dématérialisation quasi-métaphysique dans une beauté troublante. Pour créer le double de la femme, j'aimerais tester d'une part la technique du scan 3d qui permet de modéliser un objet réel, en l'occurence un personnage, et d'autre part la photogrammétrie. Les artefacts générés par ces techniques d'imagerie m'intéressent d'autant plus qu'ils font référence au « bug » dans les rouages de la machine, permettant au personnage féminin d'entrer dans le programme.
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Invocation (rémanence temporelle) https://vimeo.com/melantropy/invocation
Quelques éléments de 3D seront également nécessaires, pour les décors et le double de la femme.
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Le Son Le design sonore du film a pour enjeu de créer une sensation envoûtante. Avec le compositeur, nous travaillerons une interaction son/image ainsi que tout un design sonore. L'ambiance sonore de l'intérieur du programme, espace obscur à l'image, sera créé à partir d'enregistrements de personnes qui racontent leurs rêves en murmurant, leurs voix superposées afin de créer un fond sonore chaleureux et humain. Une ambiance avec certains éléments en boucle comme dans les jeux vidéos pourrait créer une sensation de claustrophobie qu'on retrouve parfois en réalité virtuelle. J'aimerais aussi expérimenter des sons produits par la variation d'amplitude d'EEG de dormeurs en sommeil paradoxal, où se produisent les rêves.
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Les Décors Le décor extérieur à trouver en repérages sera celui d'une forêt ancienne. L'athmosphère qui s'en dégage devra être inspirée des rêves, dont on garde souvent un souvenir mystérieux. L'interférence dans la forêt et l'attaque de l'antivirus seront développés numériquement en post production et intégrés dans les images tournées. L'intérieur du progtamme sera plongé dans l'obscurité. On y discernera des éléments «hardware» de la technologie, câblages et circuits imprimés, disposés sans logique apparente.
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Synopsis Une brume de pixels où l’on reconnaît peu à peu un paysage.
Dans un cabinet feutré, une femme est allongée, les yeux fermés. Au-dessus de son front est installée une sorte de visière reliée à un appareil. Son expression est détendue. L’avancée dans la forêt se poursuit, le soleil filtre à travers les arbres.
Dans la forêt, entre les arbres, apparaît une longue ligne constituée de pixels étirés, sorte d’aberration numérique. Le son s’altère également, dans une distorsion électronique.
Le jeune homme voit cette image sur son écran de contrôle. Sur un autre écran s’affiche un message d’alerte, et en gras on peut lire «virus detected». Les structures métalliques verticales, composées de mécanismes et d’éléments électroniques, semblent bouger. La femme avance vers elles. Le jeune homme observe l’EEG qui s’excite de plus en plus. Il clique sur « Abort Dream Induction ». Rien ne se produit. Dans la forêt, la femme arrive près d’une des surfaces métalliques. Elle s’aperçoit qu’une peau sombre et translucide sépare cet univers de la forêt. Le jeune homme tente de réveiller la femme, mais n’y parvient pas. Emergeant de la surface translucide, des coulures horizontales pixellisées glissent vers la femme. Intriguée, elle touche la surface puis s’approchant de plus en plus, finit par la traverser. A partir de cet instant, le montage du film devient comme parasité de courts plans alternant entre flash-back et flash-forward. Comme si en pénétrant ce nouvel univers, le temps était devenu non-linéaire et que tous les évènements étaient synchrones. Le jeune homme s’apprête à enlever l’appareil auquel la femme est reliée mais sur l’écran s’affiche un message lui demandant de ne pas l’interrompre. La femme est dans un espace noir où l’on discerne des câbles. Le fond sonore d’un ronron de machines se mêle à ce qui ressemble à des murmures de voix superposées. |
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Elle est soudain prise dans un flot d’aberrations pixellisées, qui l’entraînent dans une danse fébrile, transe possédée, rythmée par les sons. Pendant ces instants, les images deviennent complètement abstraites, rythmées par la musique mêlant sons métalliques, informatiques, parasites, mais dont l’ensemble forme un tout harmonieux et envoutant. Voix off |
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La musique a soudain un accord strident. Il s’aperçoit que la patiente se tord de douleur. Il arrête l’antivirus. Dans le rêve, les pixels cessent de se brouiller et l’image de la femme redevient peu à peu lisible. Elle a cependant un aspect étrange, différent. Dans le cabinet, la patiente ouvre les yeux. Elle sourit au jeune homme. Un glitch altère soudain l’image. Dans la forêt, la femme s’éloigne à travers les arbres. |
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Influences & références Le générique de Millenium Le ballet mécanique de Fernand Léger Les séquences « black room » de Under the skin Psy Girls de Susan Hiller
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Equipe Justine Gasquet – réalisation Originaire de Lyon, Justine Gasquet a étudié aux Beaux-Arts et à la Femis et a réalisé plusieurs court-métrages, films expérimentaux et clips.
Filmographie: 2017 Totem, clip vidéo pour Ithak en coréalisation avec Lyonel Kouro, 3 mn 47
Corinna Torregiani – danseuse/actrice La recherche interdisciplinaire de Corinna, associant danse et thérapie, m’a tout de suite interpellée. Son expérience du Butô, danse lente et introspective, m’intéresse d’autant plus qu’elle va à l’encontre de la frénésie du monde contemporain, et elle me semble être la danseuse idéale pour évoquer cette lutte entre la sensibilité de l’humain et la matière numérique que je mets en scène dans le film.
Denis Gaubert – chef opérateur Denis Gaubert est passé par Louis Lumière et s’est également aventuré dans la réalisation.
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Contact : Production: Line Brucena 06 64 52 89 38 gengiskhan.production@gmail.com
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